vendredi 20 juin 2014

GARGENVILLE NOTRE VILLE: une grande marche de protestation est organisé dans le Parc du Vexin

Suite GARGENVILLE NOTRE VILLE: une grande marche de protestation est organisé dans le Parc du Vexin


Suite à des pressions... Le locataire du champ ne veut plus le prêter.

Au dernier moment on est obligés de changer le lieu d’arrivée pour pique nique
etc. et de refaire tous les parcours !

0n se retrouve donc dans la mairie de Sailly qui a un très grand terrain. Venez
prendre un pot directement à la mairie ( route de Vétheuil) quand vous pourrez
!comme ça j’ai votre mail.

Voici les quelques lignes d’appréciation sur la réunion avec Calcia hier matin
que j’ai envoyé à mon conseil et aux maires
................................................................

Bonsoir,
à tous, rapide, quelques nouvelles :

1/ la réunion Calcia, c'était encore un power point lent et harassant pour les
30 ou 40 personnes présentes ( dont les maires ou adjoints de Issou, Juziers,
Gargenville). On n’a pas appris grand chose. Ils se répètent, et pendant ce
temps là, ils accélèrent... Seule bonne surprise, une botte secrète de Gérard
Béguin et du syndicat des eaux de la Montcient qui va signer une convention
“trame verte trame bleue” qui place la vallée et l’eau sous surveillance
renforcée. Et l’inquiétude exprimée par les maires de guitrancourt et Brueil
sur la remise en état des carrières et sur la “piste” pour exploitation à Brueil
et le côté interminable du chantier à venir... S’il vient

Compte rendu plus tard.

2/ Un sale coup, qui veut bien dire qu'on dérange: le champ qui nous était
prêté pour le pique nique  sur la route Guitrancourt /Brueil ne l'est
plus, sous la pression...

On a su ça cet après midi, alors que le boulot avait été organisé en fonction.

C’est énervant mais on constate:  on dérange. On ne va pas se priver pour
le faire savoir.
Donc  modifications:
 on garde bien sûr les points de départ depuis les 4 villages, on fait
évoluer simplement les trajectoires des balades pour qu’elles  finissent
dans le terrain communal de la mairie de Sailly. Après découverte du site sur
environ 1h30 de marche. Heureusement, c’est pas très compliqué. “



jeudi 19 juin 2014

une grande marche de protestation est organisé dans le Parc du Vexin

Dimanche 22 juin 2014

Une grande marche de protestation est organisé par AVL3C dans le Parc du Vexin afin de sensibiliser l'emprise de l'usine CALCIA, désireuse de créer une carrière dans ce PARC.

550 hectares sont concernés juste au dessus de Gargenville.
Au dessus des nappes phréatiques.
Venez nombreux à ce rendez-vous des marcheurs.

Les communes concernées:

Brueil en Vexin
Guitrancourt
Sailly
Fontenay saint Père
Gargenville par notre proximité

Un pique nique est organisé.

En rappel: tout a commencé de cette manière à la SITA, il ne faudrait pas que cela devienne une décharge  comme notre ancien Maire Madame DELPEUCH a laissé faire sans informer la population???






À propos

AVL3C
Association Vexinoise de Lutte Contre les Carrières Cimentières

Description

1995

À la demande de CALCIA pour l’extension de la carrière de Guitrancourt, un projet est engagé par le ministère de l’industrie visant à créer une zone spéciale de recherche et d’exploitation de matériaux cimentiers, à cheval sur les quatre communes de Brueil-en-Vexin, Sailly, Fontenay-Saint-Père et Guitrancourt.

Pour lutter contre ce projet, l’AVL3C (association vexinoise de lutte contre les carrières cimentières) se constitue.

2000

Malgré le Parc Naturel Régional du Vexin, malgré les actions des maires et des associations fédérées autour de l’AVL3C, malgré un NON majoritaire à l’enquête d’utilité publique, un décret du 5 JUIN crée une zone de recherche et d’exploitation, sur 551 hectares, en application de l’article 109 du code minier.

2003

Le conseil d’état rejette la requête en annulation présentée par les maires et les associations.
Ensuite, plus rien…
CALCIA aurait-il renoncé ?

2013

CALCIA prépare sa demande d’autorisation d’exploiter une partie de la ZONE 109 sur le territoire de Brueil-en-Vexin, dans la continuité de la carrière actuelle.
La réalité refait surface avec toutes nos interrogations, nos craintes inchangées… impact sur le paysage, les eaux, la faune, la flore, le bruit, les vibrations, les poussières…

2014

Appel à la mobilisation. rejoignez l’avl3c - Vexin zone 109, pour être :

• Un interlocuteur incontournable auprès de calcia qui affiche sa volonté de concertation

• Un groupe constitué auprès de l’état, qui s’est engagé a rejeter des demandes de permis qui pourraient avoir un impact sur les zones les plus sensibles du parc, (zones forestières, zones d'intéret paysager majeur, ou située a proximité de points de captage des eaux… ).

Il faut que nous soyons nombreux, pour nous faire entendre.
Adhérez à l’avl3c vexin zone 109

............................................................

Association à but non lucratif de droit français régie par la loi du 1er juillet 1901
Répertoire National des Associations (RNA) numéro W781002040


Email : vexinzone109@gmail.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/vexinzone109
Fil Twitter : https://twitter.com/VexinZone109
Galerie Panoramio : http://www.panoramio.com/user/8207120
Google + : https://plus.google.com/110116359932949714587/
La Zone 109 sur Goole Map : https://mapsengine.google.com

...............................................................................


 
Le site historique de l'AVL3C, riche en enseignements : http://avl3c.chez.com/Venez nombreux à cette promenade, elle vous permettra de mieux connaitre notre patrimoine classé  et touristique.

 AVL3C / 6/06/14 Non à l’extension des carrières dans le sud vexin 1
Association AVL3C Vexin Zone 109/ Invitation à la marche de
protestation du 22 juin 2014/ Communiqué N2
Pourquoi notre opposition à l’extension des
carrières de calcaire dans le parc naturel
régional du Vexin.
Depuis 2010 Calcia, filiale d’Italcementi, 5e producteur mondial
de ciment, travaille de nouveau à un projet d’extension des
carrières dans la « zone spéciale » de 550 ha entre Brueil, Sailly,
Fontenay et Guitrancourt dans le Parc naturel régional du Vexin, à
dix kilomètres de Mantes la Jolie (78).
Une demande de permis d’exploitation devrait être déposée
bientôt : une première tranche de 80 hectares, tout près de
Brueil. A peine si les habitants de la zone et de la région sont
courant….
Et c’est bien le problème.
 

1/ On se moque de nous
Parce que cette histoire, elle dure depuis vingt ans et plus.
En 2002 tous les recours des associations contre l’extension
prévue ont été perdus. Depuis, il ne se passait plus rien. En 2011,
des rumeurs…. Soudain, en mai 2014 à la sous-préfecture de
Mantes le projet d’exploitation d’une première phase ( 80
hectares sur trente ans) est présenté aux élus et aux associations
comme quasiment bouclé !
Les études préalables à toute demande d’exploitation ( sur l’eau,
les nuisances, etc) sont annoncées comme devant être terminées
avant l’été, même si certaines n’étaient pas commencées début
mai….
Et ça, ça ne passe pas.
 

2/ l’eau, c’est aussi précieux.
Calcia a fait depuis 2010 des recherches sur l’ensemble de la
zone de 550 ha pour déceler la présence et la qualité du calcaire.
AVL3C / 6/06/14 Non à l’extension des carrières dans le sud vexin 2
Mais quand il s’agit d’étudier la présence d’eau dans les mêmes
sous-sols ( la zone est un plateau au dessus de la vallée de la
Montcient), on se contente de 5 piézomètres ( instruments de
mesure) en lisière des 80 hectares où devrait commencer
l’exploitation. L’eau, c’est aussi important que le ciment. Calcia
ne peut être juge et partie dans un domaine aussi crucial : sous le
plateau, il y a la vallée de la Montcient et ses milliers d’habitants.
3/ quel respect de l’environnement ?
L’usine de Gargenville où est fabriqué le ciment ( 25% des
besoins de la région Ile-de-France) est ancienne et très polluante.
C’est un problème pour les riverains depuis longtemps, mais
jusque là on a fait passer les emplois ( une centaine actuellement )
avant la santé des habitants.
Par ailleurs l’exploitation des carrières signifie des trous de 30 à
70 mètres de profondeur. L’entreprise parle d’une remise en état
progressive, de jolis photomontages minimisent l’impact et… il est
question aussi de rendre aux agriculteurs les terres de ce plateau à
vocation agricole, après exploitation.
Rendre aux agriculteurs des terres agricoles ?
La réalité toute crue, on la voit tous les jours ( et même la nuit) :
dans l’immense carrière de Guitrancourt qui aura fini son cycle
d’exploitation en 2018, une société filiale de Véolia a
l’autorisation de déverser des tonnes de déchets y compris des
déchets dangereux. Dans les bois alentours, on peut voir les
conséquences : des emballages de plastique partout, y compris de
déchets d’hôpitaux, des rus pollués. Les habitants s’effraient à
juste titre.
Qu’adviendra-t-il des trous de 70-80 mètres de profondeur?
Quels effets sur les nappes d’eau souterraines ? Les powerpoints
de Calcia, ses brochures officielles passent bien vite sur ce sujet
crucial sans donner de réponses.
Il y a un problème de déchets en France comme dans le monde
entier. On ne sent aucune volonté de l’aborder franchement. Le
sujet est éludé et euphémisé.
4/ Nos paysages contre leurs emplois ? Faux.
Contrairement à ce qui se dit volontiers, les habitants du sud
Vexin ont partie liée avec les habitants de Gargenville aux prises
AVL3C / 6/06/14 Non à l’extension des carrières dans le sud vexin 3
avec des nuisances incessantes de l’usine, niées depuis des
décennies au nom de l’emploi. Une cimenterie moderne n’emploie
qu’une vingtaine de salariés, et Italcementi rapatrie ses centres de
recherche en Italie….
Cette question de la préservation de l’eau, cette question de
déversements de déchets dans les carrières concerne tous les
habitants de la vallée de la Seine et du Vexin. On pourrait même
dire tous les habitants d’Ile-de-France.
Nous, associations d’habitants, demandons
1/ Des expertises sérieuses et indépendantes sur l’ensemble
de la zone avant tout dépôt de demande d’exploitation. Les
nappes phréatiques au dessus de la vallée de la Montcient doivent
être protégées qu’elles fassent ou non l’objet d’un captage
aujourd’hui. Il s’agit de préserver le futur.
 

2/ Des précisions sur le mode d’exploitation.
La zone spéciale est très grande. Quel sera le vrai périmètre
d’exploitation ? Peut-on laisser l’entreprise s’approcher à 400 m
des habitations ?
Où se situerait exactement cette gigantesque « piste » (50 m de
large, dans la foret, le long de la route de Guitrancourt près de
Brueil, pour que les camions évacuent le calcaire ?
3/ Des dédommagements à long terme
Nous nous sommes aperçus que le code minier bientôt réexaminé
par les députés ne prévoit ni indemnisations ni redevances pour
les communes en cas de carrières ( mais seulement pour les
mines). Nous voulons attirer l’attention sur ce point. Nous avons
transmis le dossier à notre députée.
Il faut des indemnisations et des redevances pour les communes.
Nous demandons aussi la création d’un fonds d’indemnisation des
habitants et des communes à la mesure des dommages subis dans
le long terme
Nous refusons que Calcia joue sur la vitesse, et sur sa force de
frappe, pour devancer toute critique et mettre élus et habitants
devant le fait accompli.
D’où notre mobilisation.
AVL3C / 6/06/14 Non à l’extension des carrières dans le sud vexin 4
Soutenez nous, suivez-nous sur les réseaux sociaux, participez à
notre marche pique-nique dans la zone le 22 juin, tract joint.
Merci à tous !
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Jean Paul CHEREL Gargenville le 19 juin 2014 20h49

mardi 17 juin 2014

La Défense Gargenvilloise sera dissoute prochainement


 Jean Paul CHEREL. Gargenville. 17 juin 2014. 18h30


Plus aucun article "politique" ne paraitra sur mon blog personnel.

Je vous laisse le temps de copier les articles précédents 
avant qu'ils ne disparaissent définitivement.

Que chacun prennent ses responsabilités.

Cordialement.

Bonne chance à Gargenville


 

dimanche 15 juin 2014

Pouvons-nous et devons-nous faire confiance à notre nouveau Maire ?




Pouvons-nous et devons-nous faire confiance à notre nouveau Maire ?

               
Lors des dernières élections municipales, les listes de Pierre Marie Darnault et de La Défense Gargenvilloise ont demandé à leurs électeurs un report de leur suffrage, le plus large possible, sur la liste de Jean Lemaire. Cette demande était motivée par les tracts distribués par ce dernier et en particulier son refus des 600 logements sur la ZAC Porcher. Nous avons été entendus.

La liste de Monsieur Jean Lemaire, avec notre concours, a été plébiscitée.
               
 Un remerciement public aux deux têtes de liste eut été la moindre des politesses, nous attendons toujours. Mais là n’est pas l’intérêt. Une réunion élargit aurait permis de dissiper tout quiproquos et/ou interprétation. Nous aurions pu mettre en commun nos idées pour le devenir de notre commune en toute sérénité, et, Monsieur le Maire sur un large consensus aurait mis en application ce programme. Le résultat, la satisfaction des Gargenvillois(es) aurait été mise à son crédit.
               
 Pour mémoire, nous avons déjà publié dans ce blog les responsables de la signature avec l’OIN. (Madame Delpeuch et Monsieur Jean Lemaire). Que Madame Delpeuch ait pu signer cette convention est cohérent avec son projet. Que Monsieur Jean Lemaire ait donné quitus est bien plus surprenant. Comment avec son parcours professionnel a-t-il pu être aussi naïf ? Ou avait-il un dessein particulier ? Après cette signature, il refuse les 600 logements. Ou est le mensonge ?
              
 Dans le même registre, Monsieur Jean Lemaire, dans sa réunion publique dénonce les recours de La Défense Gargenvilloise contre les premiers permis de construire signés par Madame Delpeuch. Pourquoi les dénoncer et les qualifier d’abusifs alors qu’il est normalement contre ? 

Pourquoi abuser les Gargenvillois(es) ? Les statuts de La Défense Gargenvilloise sont très explicites. Nous sommes une association pour l’environnement, c’est de notre responsabilité de défendre les Gargenvillois. En aucun cas nos recours ne peuvent être qualifiés d’abusifs.
                 
La Défense Gargenvilloise a été contacté par le Directeur Général Délégué de « Arc Promotion ». Promoteur en charge des constructions sur la ZAC. Celui-ci a, d’après ses propos, rencontré Monsieur Le Maire sur le devenir de la ZAC et des recours. Au lieu de profiter de cette occasion inespérée pour organiser une réunion tri partite et, de décider, Monsieur Le Maire a renvoyé son interlocuteur sur La Défense Gargenvilloise…Que cherche-t-il. Qu’espère-t-il ? Quel est son objectif ?
                 
La première décision de notre nouveau Maire est de travailler sur un nouveau blason pour notre ville !!! Est-ce bien la priorité des administrés de Gargenville ? Ne peut-on pas consacrer ce budget à un référendum décisionnel sur le devenir de la ZAC Porcher ? Si le NON l’emporte cette décision sera démocratique et Monsieur le Maire aura un immense souci en moins : la recherche d’un budget de 8 000 000 € à la charge de la commune pour la construction de l’ensemble périscolaire dédié à la ZAC.
                 
Amis lecteurs, à vous de répondre à la question utilisée en titre de ce papier.

Bientot 100 jours


vendredi 6 juin 2014

PRISE ILLEGALE D'INTERETS


Pour information: Supplément juridique - Mars 2010

Dix questions sur: La prise illégale d'intérêts

1. Qu'est-ce que la prise illégale d'intérêts ?

La prise illégale d'intérêts, anciennement connu sous le nom de « délit d'ingérence », est un délit prévu et réprimé par l'article 432-12 du Code pénal.

Cet article définit la prise illégale d'intérêt comme le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public,

- de prendre, recevoir ou conserver (c'est à dire d'avoir),

- directement ou indirectement (c'est-à-dire, soi-même ou par l'entremise d'un proche,ascendant ou conjoint par exemple),

- un intérêt quelconque (qu'il soit matériel,financier par la détention de parts sociales,mais également symbolique et honorifique),

dans une entreprise ou dans une opération,

dont l'élu ou l'agent a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement

2. Quelles sont les peines encourues

La peine maximale qui peut être prononcée par le tribunal correctionnel consiste en cinq ans d'emprisonnement et 75000 euros d'amende.

3. L'élu peut-il être condamné sans avoir retiré un bénéfice matériel ?

Oui. La Cour de cassation juge de longue date que le délit de prise illégale d'intérêt « se consomme par le seul abus de la fonction,' indépendamment de la recherche d'un gain ou de tout autre avantage personnel» (Cass. crim., 2 novembre 1961, Bull, crim., n° 438).

Signe du périmètre très large de l'infraction, il n'est pas nécessaire, pour que le juge prononce la condamnation, que la personne concernée ait retiré de l'opération prohibée un bénéfice (Cass, crim, 23 février 1988, n° 87-82801), ni que la collectivité ait souffert un préjudice.

La loi précise que l'intérêt peut être direct ou indirect. Ceci signifie que les « proches » du responsable public ne doivent pas, non plus, trouver un intérêt dans la décision prise par lui.

Par exemple, le subventionnement d'une association ou d'un projet auquel participe la femme, l'enfant ou le trêre du décideur tait courir un risque pénal à ce dernier, le proche pouvant également être condamné en qualité de receleur.

La prise illégale d'intérêt vise donc la seule confusion, sur une même tête, de deux qualités: celle de surveillant public et celle de surveillé privé. Ce simple cumul suffit à caractériser l'infraction dont la raison d'être est d'empêcher que la décision publique soit soupçonnée : il ne faut pas que les citoyens puissent imaginer que la décision prise au nom de la collectivité ait été polluée par l'intérêt privé du décideur.

4. Qu'entend-on par la «surveillance» « l'administration » d'une opération ?


Ces notions de «surveillance» et d'« administration» sont assez vagues pour inclure tous les agissements par lesquels la personne incriminée va pouvoir exercer une influence quelconque sur l'opération.

Pour que l'élu commette le délit, il n'est en effet pas nécessaire qu'il possède sur cette affaire un pouvoir autonome de décision, mais simplement qu'il participe à cette décision (par exemple en votant pour l'adoption de la délibération collective) ou à son élaboration.

Ainsi, la simple participation à la préparation de la décision (par exemple la participation à une commission chargée d'attribuer les subventions, de préparer des contrats ou de délivrer les autorisations d'occupation des locaux municipaux) suffit pour condamner le prévenu (Cass, cri m. 22 septembre 1998,n°96-83990).

5. Existe-t-il des dérogations à l'application de ce texte dans les petites villes ?

Oui, mais seulement dans les petites villes comptant au plus 3500 habitants. Dans ces communes, les maires, adjoints ou conseillers municipaux délégués ou agissant en remplacement du maire peuvent, malgré l'intérêt éventuel qu'ils en tirent :

- traiter avec la commune dont ils sont élus pour le transfert de biens mobiliers ou immobiliers ou la fourniture de services dans la limite d'un montant annuel fixé à 16000 euros,

- acquérir une parcelle d'un lotissement communal pour y édifier leur habitation
personnelle,

- conclure des baux d'habitation avec la commune pour leur propre logement,

- et acquérir un bien appartenant à la commune pour la création ou le développement de leur activité professionnelle.

Afin d'assurer toutefois un contrôle sur l'exercice de ces dérogations, ces actes doivent alors être autorisés, après estimation des biens concernés par le service des domaines, par une délibération motivée du conseil municipal, à laquelle l'élu intéressé doit s'abstenir de participer et sans que le conseil municipal puisse recourir au huis clos.

Dans le cas de l'acquisition par l'élu d'un bien pour son activité professionnelle, le prix fixé par la commune ne peut pas être inférieur à l'estimation du service des domaines.

6. Ce délit concerne-t-il les élus siégeant dans les associations subventionnées ?

Oui. Quatre élus municipaux (le maire, deux adjoints et un conseiller municipal) d'une commune de la banlieue parisienne ont été récemment condamnés pour prise illégale d'intérêts au seul motif qu'ils avaient participé au vote de subventions bénéficiant aux associations qu'ils présidaient, alors même qu'ils n'en avaient retiré aucun profit personnel, que la collectivité n'avait subi aucun préjudice et que ces associations poursuivaient un but d'intérêt général (Cass, crim, 22 octobre 2008, n°08-82068).

Dans cette affaire, la présidence, par un élu municipal, des associations concernées était pourtant expressément prévue par les statuts de ces associations : le juge a tout de même condamné les prévenus au motif qu'ils cumulaient les deux fonctions en connaissance de cause.

7. Ce délit concerne-t-il les élus siégeant dans lesSEM?

Non, par exception, car l'article L1524-5 du Code général des collectivités territoriales autorise la présence au sein des organes décisionnels d'une société d'économie mixte locale des élus chargés, par leur assemblée délibérante, de représenter la collectivité territoriale actionnaire.

Ces représentants peuvent même percevoir une rémunération ou des avantages particuliers à condition d'y être autorisés par une délibération expresse de l'assemblée qui les a désignés, cette délibération fixant le montant maximum des rémunérations ou avantages susceptibles d'être perçus ainsi que la nature des fonctions qui les justifient.

8. Comment prévenir le délit?

Afin de prévenir tout risque de poursuites pénales pour prise illégale d'intérêt, les représentants des collectivités (élus et agents) doivent refuser de siéger au sein des organes de direction des organismes (sociétés mais aussi associations) qu'ils sont, en tout ou partie, chargés de surveiller, notamment parce que leur collectivité accorde à cet organisme un soutien financier ou matériel.

La prévention, en pratique, de ce délit dans les collectivités territoriales requiert une attention permanente. En ce qui concerne les agents, les adjoints, ou les conseillers détenteurs d'une délégation, il est toujours possible de fixer le périmètre de cette délégation de telle sorte qu'ils n'interviennent pas dans un champ d'activité sur lequel ils disposent d'intérêts économiques.

Mais c'est surtout le maire que l'existence de ce risque pénal permanent place en position délicate, le Code général des collectivités territoriales énonçant qu'il est " seul chargé de l'administration".

Or, le maire peut toujours intervenir dans les matières qu'il a déléguées. Par conséquent, la Cour de Cassation a jugé qu'un président de conseil général s'était rendu coupable de prise illégale d'intérêts dans la passation d'un marché public par la collectivité, alors que ce marché avait été signé par un agent sur délégation : « nonobstant la délégation de signature donnée à un chef de service du conseil général», le président du conseil général avait conservé « la surveillance et l'administration de la conclusion du marché» (Cass, crim, 9 février 2005, n°03-85697).

Il en irait exactement de même dans le cas d'un maire, qui demeure en permanence ordonnateur de la commune.

9. Quelles sont les conséquences d'une condamnation sur le mandat en cours ?

Les effets d'une condamnation pour prise illégale d'intérêts peuvent être bien plus graves, pour les élus locaux, que le prononcé d'une amende ou d'une peine de prison (souvent avec sursis, en pratique).

En effet, l'article L.7 du Code électoral prévoit que les personnes condamnées pour prise illégale d'intérêts ne peuvent pas être inscrites pendant cinq ans sur les listes électorales.

Ainsi, une condamnation pour ce délit entraine automatiquement, sans que le juge ait à le préciser :

l’inéligibilité du coupable pendant cinq ans, et par conséquent, sa démission d'office s'il occupe, au jour de la décision, des fonctions.

Ces deux conséquences ne pourront être évitées que si le tribunal correctionnel décide, expressément, que le condamné est relevé de cette peine automatique d'inéligibilité.

10. Une modification du texte de loi est-elle à l'ordre du jour?

Oui, sans garantie à ce jour que la modification du texte soit adoptée.

Ainsi, le 18 mars 2009, le sénateur Bernard Saugey a déposé une proposition de loi « visant à réformer le champ des poursuites de la prise illégale d'intérêts des élus locaux ». Cette proposition a été renvoyée à la Commission des Lois du Sénat, qui a nommé un rapporteur, Mme Anne-Marie Escoffier, en vue de l'examen du texte.

Le sénateur auteur de cette proposition de loi constate d'abord que l'état actuel du droit a conduit «à l'inverse de l'objectif recherché, en excluant le nécessaire contrôle par les élus, des activités d'intérêt général des associations subventionnées ».
Il relève notamment que l'imprécision du législateur dans le texte de l'article 432-12 du Code pénal laisse aux juridictions une marge d'interprétation importante : le juge pénal, en donnant consistance à la notion «d'intérêt quelconque», a pris le parti d'élargir considérablement le champ d'application de cette infraction.

Or, le juge administratif, lui, n'annule pas les délibérations auxquelles un élu «intéressé» a participé, dès lors que cet élu ne trouve pas, dans l'opération publique en question, un «intérêt personnel distinct de l'intérêt général», c'est-à-dire de l'ensemble des autres administrés. Ainsi, pour le juge administratif et contrairement au juge pénal, « dès lors que l'association dont s'agit présente un intérêt communal, et que ses membres ne peuvent en retirer aucun bénéfice personnel, la circonstance que le maire de la commune en soit le président et que plusieurs conseillers municipaux fassent partie de son conseil d'administration n'est pas de nature à les faire regarder comme étant intéressés « (CAA Marseille, 16 septembre 2003, Commune de Vauvert, n°99MA01085).

La proposition de loi du sénateur Saugey consiste donc à remplacer au sein de l'article 432-12 du Code pénal les mots « un intérêt quelconque » par « un intérêt personnel distinct de l'intérêt général», écartant ainsi du champ des poursuites les situations où les élus siègent es qualités au sein des instances décisionnaires des organismes extérieurs.

dimanche 1 juin 2014

Quelques réflexions sur la CAMY


Extrait pur jus d'un tract de M. Jean Lemaire... A QUI SE FIER. Alors Jean! On sort de la CAMY ???
André Haziza 01.06.2014 LA DÉFENSE GARGENVILLOISE

samedi 31 mai 2014

CHEREL Georges, fondateur de l' Espérance de Gargenville en 1934

L'ESPERANCE DE GARGENVILLE
E.G. 1934
U.F.O.L.E.P.
Connaissez-vous les Noms de famille de ces Anciens Gymnases, écrivez-nous.
Ils sont peut-être de votre famille, amis ou voisins.
Complétons ensemble,

Gargenvilloises et Gargenvillois cette reconnaissance sur ces images jointes.
Remontons ce passé si proche.


ALBUM DE LA SOCIETE DE GYMNASTIQUE
Photo N°1 du 4 juin 1936
CONCOURS DE NANTERRE


Pour chaque image, partez de gauche à droite et du haut de chaque image.

Connus à ce jour:
Messieurs,
Monsieur François ,Vice Président, Lalande Moniteur,Cherel Moniteur, Courtois Dirigeant
sur cette photo Messieurs, Bonato, Leheurteur.




Photo N°2 Mairie de Gargenville 1946

Pour les identifier, partez de gauche à droite et du haut de l'image.
Connus à ce jour:
Messieurs,
9 CARPENTIER Louis
13 DOROSIO "moniteur"
28 CHEREL Georges "Fondateur Président"
FALCAO



Photo N°3 CONCOURS DE NANTERRE 1936
Moniteurs DEROZIAUX et CHEREL
Avec le Réveil de Gargenville
et son Président M. CHARPENTIER




Photo N°4 1er EQUIPE  DE GYMNASTES
Moniteur Mr CUSSAC
  

PHOTO N°5 1956
Section Féminine
Moniteurs DEROZIAUX DAULIACK





PHOTO N° 6 1er Mai 1960
Section Féminine
Moniteurs: FERRAND et BONATO
Fanion brodé par Melle HARANGER





PHOTO N°7 année1961Section Féminine

Moniteurs: FERRAND et BONATO
Fanion brodé par Melle HARANGER



PHOTO N°8 1961
Pyramide à Soindres
Piliers: FERRAND, BONATO Jean



PHOTO N°9
 Fète de Gargenville

Section Masculine
Pyramide
Piliers: LORGNET, DESCAMPS, CORBENOIS
Moniteur: DESCAMPS


 
 

  • Photo: FORMATION DU BUREAU EN 1969
Président d'Honneur: M. JORRE, Maire de Gargenville
Président: M. CHEREL
Vice Président: M. SAMITIER
Trésorier: M. BUGE
Secrétaire: Mme GAUDET
Responsable vestiaire: Mme CHEREL
MEMBRES DU BUREAU
Mmes WEMELLE et LURAINE
Mrs SEGUY et MOISAN
BUREAU SPORTIF
Mr Jean BONATO Médaille d'ARGENT des Sports
Mrs Robert LEHEURTEUR, Pierre PEUDENNIER et Jean-Paul CHEREL


D'autres photos suivront
Elles ont été éditiées par la société de Gymnastique et à son profit le 8 Avril 1969
En tirage limité exécuté et tiré sur les presses de l'Imprimerie "Le Mantais"
Réalisé par J.P. CHEREL à titre grâcieux
Direction Georges CHEREL
48 rue Nationale
MANTES LA JOLIE (Yvelines)



Les difficultés pendant le dernière guerre d'une association sportive Gargenvilloise1939/1945

Lettre du Maire du 13 juin 1941 à l' Espérance de Gargenville,
en cette période de guerre et les jugements aléatoires en cette période trouble.


Samedi 9 septembre 1944 GRAND BAL DE NUIT A 21 H





La petite histoire de Gargenville

Festivités d'après guerre 1944
"Du temps des Cavaliers et des Cavalières"


Certificat d'appartenance
"AUX FORCES FRANÇAISES DE L'INTÉRIEUR"


Georges CHEREL mon Père,
dont je vous raconterai un peu plus tard ses rencontres avec Bonnières-sur-Seine, Issou, Limay Gargenville et autres communes environnantes pour le plaisir de l'histoire des moutons à Tonton...

La Gymnastique et la Fanfare de Gargenville en 1936


L'Espérance de Gargenville en 1945


L'Espérance de Gymnastique,
  "considérée comme une société à directive Communiste,
par le maire de l'époque"!  


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Ou vous préférez ce passé,
plus glorieux de Gargenville...
de l'état français avec cette dénonconciation des "Etrangers" le 14 octobre 1941



12 décembre 1941

Demande de renseignements de la Komandatur de St Germain en Laye sur Ida Marie suite à une lettre de dénonciacition du Maire mis en place pendant l'occupation.

 


 


 

LA DÉFENSE GARGENVILLOISE