mercredi 28 août 2013

Les Hauts-de-Rangiport attaqués par une association


Les Hauts-de-Rangiport attaqués par une association

Ses opposants dénoncent l’ampleur du projet

M.G. | Publié le 16.04.2013, 07h00


Gargenville, juillet 2011. Le projet de futur quartier n’a pas avancé depuis la démolition des installations de l’ancienne usine Porcher. | (LP/M.G.)

Simple quartier résidentiel ou « nouveau Val-Fourré »? Le futur quartier « Hauts de Rangiport », prévu sur le site industriel Porcher à Gargenville, n’en finit pas d’empoisonner la vie de cette petite ville proche de Mantes-la-Jolie.

L’association « La Défense Gargenvilloise » a déposé un recours contre ce futur quartier qui doit sortir de terre dans les prochaines années.

Vos amis peuvent maintenant voir cette activité association assure se battre pour préserver la tranquillité de la commune. « Quand on construit 700 logements comme le prévoit Madame Delpeuch (la maire), c’est démesuré par rapport à notre ville, dit Christian Pirault, l’un des membres de cette association. On va concentrer 2500 habitants sur 12 ha alors que les ponts sur la Seine sont déjà saturés et que la voirie ne permet pas d’absorber du trafic supplémentaire. On va nous construire une cité aussi dense que le Val-Fourré », dénonce ce bénévole qui annonce la création d’une liste d’opposition pour les élections de 2014.

Une bataille de chiffres

L’association estime que « 300 logements, cela aurait été acceptable ». Cette polémique se double d’une bataille de chiffres. Longtemps, la mairie avait arrêté le projet sur un programme d’environ 300 unités, ce qui, du coup, n’avait pas suscité de défiance particulière.

Stricto sensu, ce chiffre n’a pas évolué. Mais il y a plusieurs mois, la maire Nicole Delpeuch (SE) a reconnu que 300 logements supplémentaires verraient le jour. Pas sur les Hauts-de-Rangiport… mais en périphérie immédiate et d’ici 2025.

Au final, l’addition des deux projets, quasiment au même endroit, confirme les chiffres annoncés et redoutés depuis longtemps par ses opposants. « C’est parce que nous en avons pris conscience seulement pendant l’étude urbaine et la concertation publique des derniers mois. Rien n’était prévu avant », assurait, en juillet 2011, Nicole Delpeuch, qui n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien.
Le Parisien

 

 

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