samedi 28 septembre 2013

ADDITION DES CONSEQUENCES

retrait et gonflement des argiles
Certains riverains du "haut de Gargenville" proche de la station de dénitratation constatent 1 an après des fissures dans leur maison d’habitation et ce depuis le construction de la station de dénitratation en 2012...

En réponse à leur demande:

Je leur soumets quelques modestes conseils en tant qu’ancien Formateur professionnel en bâtiment dans un lycée technique de la région parisienne.
 
 
Pour comprendre le phénomène du retrait et gonflement des sols sensibles auquel "le haut de Gargenville" sera confronté suite au captage de la source des lombards au-dessus du cimetière, il aurait fallu appréhender avant construction les conséquences en demandant à un Géologue son avis avant tous travaux, pour toutes les constructions de tous genres autour de l’église et du cimetière en passant par les constructions des particuliers existantes et à venir dans cet environnement sensible.

Le retrait-gonflement concerne exclusivement les sols à dominance humide et argileuse et cet endroit de la station de dénitratation est particulièrement sensible, il suffit de regarder la carte jointe pour comprendre.

Certaines argiles dites gonflantes changent de volume selon la teneur en eau du sol : retrait lors d’une sécheresse, gonflement en période humide. Sous une construction, le sol est protégé de l’évaporation et sa teneur en eau varie peu à la différence du terrain qui l’entoure ?
 

Ces variations, importantes à l’aplomb de façades, vont donc provoquer des mouvements différentiels du sol et provoquer notamment à proximité des murs et aux angles des bâtiments des risques majeurs.

Les deux facteurs déclenchant sont le climat et l’homme :
 
  • Le climat, parce que le retrait-gonflement est directement lié à la variation de la teneur en eau, donc aux précipitations et aux sécheresses.
  • L’homme, s’il a effectué des travaux d’aménagement qui modifie les écoulements d’eau superficiels et souterrains. Comme par exemple la toute nouvelle station de dénitratation provoquera des désordres sur toutes constructions existantes dans un délai de 5 ans.
Les désordres touchent principalement les constructions légères et de pleins-pied et celles des fondations peu profondes ou non homogène.
Ils se manifestent généralement de la façon suivante :
  • Fissuration des structures ;
  • Désencastrement des éléments de charpente ;
  • Distorsion des portes et fenêtres ; Décollement des bâtiments annexes ;
  • Dislocation des dallages et des cloisons ;
  • Ruptures des canalisations souterraines.
 
Les Yvelines sont particulièrement touchées, de par sa nature en eau souterraine rejoignant la nappe d’eau souterraine sous le plateau de Flins-sur-Seine et principal puisage du grand Paris.

Une richesse qu’il faut protéger des erreurs humaines en tant que citoyen de Gargenville.
 
Actuellement les magnifiques lavoirs sont à sec, le début d'une transformation des sols...
 
le dernier arrêté de catastrophe naturel à Gargenville date de 1992

Madame le Maire, avez-vous pris en compte cette cartographie connue des sols avant la construction de votre station de dénitratation? il y a urgence de comprendre. Nous émettons un doute à vos connaissances dans ce domaine ainsi que de vos Adjoints?

Veuillez nous expliquer, et nous rassurez  dans votre prochain bulletin avant les prochaines élections municipales, je vous remercie à l'avance.






Jean Paul CHEREL/ Fondateur de le Défense Gargenvilloise et Vice Président
 
 
 

A l’auteur et aux administrés concernés,
La construction de cette station peut engendrer deux phénomènes de désordres très distincts :
1) Suite aux vibrations constatées lors de la construction, les ondes de chocs répétées, peuvent avoir contribuées aux désordres visuels au cimetière et dans les bâtiments.
2) L’assèchement de la zone glaiseuse quant à elle peut créer, à terme, des retraits dans ces sols. Le BRGM dans son rapport de 2005 dresse la liste des 130 communes des Yvelines, reconnues en catastrophe naturelle, suite à des périodes de sécheresse. La commune de Gargenville avait répondu à l’enquête « sinistre sécheresse » avec comme référence l’année 1992. Des arrêtés interministériels constatant l’état de catastrophe naturelle de ces 130 communes du département, au titre de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
En fonction des points précités, Madame le Maire de Gargenville doit :
• En Urgence, répondre aux demandes des citoyens ayants constatés d’ores et déjà des fissures à leur habitation. L’urgence sera en fonction des risques encourus par leurs habitants d’autant plus si des enfants sont concernés.
• Communiquer l’ensemble des documents ayant attestés le bien fondé des travaux de construction de la station à cet endroit. ( étude géologique en particulier) qui sont en contradictions avec les recommandations du BRGM.

Afin de conclure, il me paraît important que la commune puisse dès à présent engager une procédure auprès de l’assureur de ce projet.
Nota Bene : l’entreprise de génie civil et bâtiment en charge de ce projet semble être en redressement judiciaire depuis le 05/06/2013

LA DEFENSE GARGENVILLOISE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire